La mérule est une véritable préoccupation pour les propriétaires de maisons. Mais qu’en est-il dans le cas de maisons mitoyennes ? Si la maison mitoyenne est infestée, votre logement est-il aussi à risque ?

Qu’est-ce que la mérule ?

Également connue sous le nom de « lèpre des maisons », la mérule est un champignon redouté par de nombreux propriétaires d’habitations. C’est un ennemi silencieux qui peut causer des dégâts considérables dans les structures des bâtiments. Ce champignon basidiomycète se développe principalement sur le bois. Il a la capacité de provoquer une pourriture sèche du bois, lui faisant perdre sa solidité. La consistance molle du champignon facilite sa propagation, ce qui peut entraîner des dégâts structurels dans les habitations qu’il infeste.

La mérule est particulièrement friande des zones humides. C’est pourquoi on la retrouve fréquemment dans les régions de l’ouest et du nord de la France, où le climat est souvent plus humide. Les maisons mal ventilées, avec des problèmes d’humidité ou de condensation, sont particulièrement à risque.

Si elle n’est pas traitée à temps, la mérule peut entraîner des coûts de réparation très élevés et même rendre une habitation inhabitable.

 

En cas de présence de mérule dans une maison mitoyenne, qu’en est-il des autres logements ?

La présence de mérule dans une maison mitoyenne n’implique pas automatiquement que votre logement soit aussi infesté. Néanmoins, cela augmente le risque. Il est donc crucial de vérifier rapidement votre habitation, particulièrement les parties mitoyennes.

Il est rassurant de savoir que toute détection de mérule doit faire l’objet d’une déclaration à la mairie. Cette dernière a ensuite l’obligation d’en informer les propriétaires des bâtiments mitoyens. Ainsi, les propriétaires sont alertés rapidement et peuvent prendre les mesures nécessaires pour protéger leur bien.

 

Les obligations légales en cas de présence de mérule

Au-delà de l’obligation de déclarer la présence de mérule, telle que précisée dans l’article L133-8 du Code de la construction et de l’habitation, plusieurs autres obligations peuvent s’imposer aux propriétaires. Ces obligations visent à protéger les potentiels acheteurs, mais également à prévenir la propagation du champignon.

Déclaration en mairie

Tout propriétaire ayant détecté la présence de mérule dans son bien immobilier doit en informer la mairie de sa commune. Cette déclaration permet à la mairie de surveiller et d’évaluer la propagation du champignon.

 

Information à l’acheteur

En cas de vente immobilière, si le bien est situé dans une zone définie comme à risque par un arrêté préfectoral, le vendeur est tenu d’informer l’acheteur de ce risque.

 

Comment savoir si votre commune est concernée par la mérule ?

Pour déterminer si votre commune est touchée par la mérule, plusieurs démarches peuvent être entreprises :

Consultation de l’arrêté préfectoral en préfecture

Comme mentionné dans l’article L133-8, la préfecture établit un arrêté délimitant les zones à risque. Cet arrêté est consultable directement à la préfecture ou sur le site internet de la préfecture.

Contact avec la mairie

La mairie, étant souvent le premier point de contact en cas de déclaration de mérule, peut vous fournir des informations sur la présence ou non de ce champignon dans votre commune.

 

Si vous recevez un courrier de la mairie vous informant de la présence de mérule dans une maison mitoyenne, il est essentiel de prendre cette information au sérieux. Faites inspecter votre maison, notamment les zones mitoyennes, et n’hésitez pas à consulter Protechbois pour des conseils sur les mesures à prendre.

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